Qui je suis et comment je travaille

Je m’appelle Judith Arnaud, j’ai 53 ans et je suis psychothérapeute. Je travaille en français et en anglais

Ma formation

J’ai d’abord obtenu un double master en droit et politique criminelle en France avant de poursuivre avec un master en psychothérapie clinique en Australie où j’ai vécu et travaillé de nombreuses années comme psychothérapeute. Je me suis également ouverte et formée en art-thérapie et en somato-thérapie à travers une longue collaboration avec Shiri Hergass (art-thérapeute) et Marina Berney (somato-thérapeute) à Sydney, Australie, même si ma pratique reste uniquement basée sur l’échange au travers de la discussion.

Mon parcours

En Australie j’avais mon cabinet mais j’ai également beaucoup travaillé pour des organisations caritatives, en me déplaçant notamment dans des villages aborigènes pour travailler auprès d’enfants et de personnels éducatifs, ainsi que dans des centres d’accueils et de soutien pour femmes isolées et/ou en situation de violence familiales.

J’ai ensuite vécu à Berlin où j’ai essentiellement travaillé auprès d’un institut de musique (BIMM) pour un public de jeunes adultes musiciens, en plus de mon travail en cabinet privé.

Depuis maintenant plusieurs années je travaille aux Pays-Bas avec des personnes vivant dans différents pays et avec qui je partage des séances en ligne.

Mon travail porte essentiellement sur l’anxiété, la dépression, les traumatismes de vie de l’enfance ou de l’âge adulte, ainsi que l’accompagnement dans les différents changements de vie : émigration/expatriation, deuils, séparations, maladies, etc…

Pourquoi la thérapie en ligne ?

C’est durant les années passées en Allemagne que j’ai commencé à travailler plus fréquemment à distance, au départ pour poursuivre le travail thérapeutique commencé avec des personnes en Australie ou pour continuer à soutenir des patients ayant quitté Berlin et qui retournaient dans leurs pays d’origine.

J’ai ensuite accepté de nouveaux patients qui m’ont contacté alors qu’ils vivaient dans des lieux plus isolés, villages ou campagne, où ils n’avaient pas forcément la possibilité d’accéder à une aide psychologique. J’étais hésitante au départ, convaincue de l’importance de la présence physique et réelle dans la thérapie mais j’ai accepté de travailler ainsi en pensant que mieux valait avoir de l’aide, même à distance, que pas d’aide du tout.

J’ai constaté, avec surprise, que ce travail non seulement fonctionnait bien mais soutenait et aidait ceux et celles avec qui je travaillais aussi bien que s’ils étaient venus me voir à mon cabinet. Alors j’ai décidé de continuer.

Je continue de conseiller à ceux et celles qui ont besoin d’aide de d’abord chercher autours d’eux s’ils ont la possibilité de se faire accompagner en personne par un ou une psychothérapeute, parce que c’est naturel, rassurant et accueillant. Toutefois,  je sais maintenant que le travail thérapeutique de soutien et d’accompagnement se fait très bien à distance car c’est un travail qui repose sur la confiance et les compétences, peu importe où il prend place.

Mon approche thérapeutique

A l'origine, et comme je crois beaucoup de personnes en France, je me suis formée à la psychothérapie psychanalytique. Ma pratique m’en a complètement détachée car ce que j’ai observé en travaillant ne correspondait en rien aux concepts développés par la psychanalyse sur laquelle j’ai aujourd’hui un regard très critique. Je ne peux que recommander à ceux et celles qui s’intéressent aux théories en psychologie et à leur application pratique, la lecture du Livre Noir de la Psychanalyse (ouvrage collectif) qui éclaire, à juste titre, les incohérences et les dérives de cette école de pensée qui a longtemps dominé l’enseignement de la psychologie en France. 

En Australie, j’ai découvert d’autres approches et d’autres écoles, étudiées et validées scientifiquement, auxquelles je me suis formée et que j’ai intégré à ma pratique car elles répondaient à ce que j’observais en travaillant et répondaient aux besoins de mes patients en leur donnant les moyens d’aller mieux et d’aller bien.

L’approche centrée sur la personne et la relation développée par Carl Rogers et poursuivie par tout le mouvement humaniste du XXème siècle en psychologie.

Les outils proposés par les théories cognitivo-comportementales (dites T.C.C.), notamment en français les écrits de Christophe André sur la dépression et l’anxiété, et ceux de Didier Pleux sur la frustration, ou en anglais les ouvrages de Jon Kabat-Zin, Zindel Segal et Mark Williams.

L'approche thérapeutique existentialiste de la seconde moitié du XXème siècle qui fait le lien entre responsabilité et liberté et nous rend la possibilité du choix, théorie développée en particulier par l’école de Irvin Yalom aux Etats-Unis.

Egalement, faisant un pont entre les T.C.C. et l’approche existentialiste, la théorie d’Acceptation et d’Engagement - ACT en anglais.

La pratique de la pleine conscience qui peut-être un bon instrument pour nous ouvrir au réel et nous apaiser. Là aussi, on peut lire les travaux de Christophe André sur les émotions, les publications de Zindel Segal, Mark Williams ou Jon Kabat-Zin sur l’utilité de ces outils et de la pratique de la pleine-conscience ou '“mindfulness” dans le traitement de le dépression et de l’anxiété.

La réflexion thérapeutique psychodynamique que l’on retrouve chez de nombreux auteurs, pour accompagner en permanence le cheminement intérieur de chaque personne.

Enfin le champ de connaissances absolument extraordinaire apporté depuis les années 2000 par les neuro-sciences et qui ne cesse de s’élargir et de s’approfondir.

Parmi la multitudes d’articles et d’ouvrages disponibles sur l’ensemble de ces sujets, j’aime beaucoup notamment l’approche pédagogique et pratique de Mark Williams qui, comme Christophe André, met à la portée de tous et pas seulement des professionnels, les théories utiles à implémenter dans nos pratiques et dans nos vies pour changer et aller mieux.

Enrichie de tous ces champs de connaissance, de réflexion et de compréhension, j’ai aujourd’hui une vision holistique de l'être humain - et une pratique intégrative dans mon travail - où toutes les ressources possibles sont explorées pour trouver celles qui répondront aux besoins et aux attentes de chaque personne.